Peut-on se contenter du slow content ?

L’année 2024 a déjà bien commencé. Nous avons lancé au culot une petite communication autour de la Saint-Valentin avec une blague bien potache sortie de derrière les fagots. C’est le jeu de mots que nous nous échangeons en interne et avec les partenaires de temps à autre. C’est aussi celui dont nous avons un peu honte mais qui nous fait tant rire. Oui, c’est une blague de cul. Mais ça montre que nous avons la pêche. Okay… J’arrête cette introduction, elle est sans doute un peu trop fruitée pour une communication B2B.

Créer une identité, créer une personnalité, une voix.

Nos échanges avec des professionnels comme Charlotte Prevost-Gosselin, notre volonté de créer du contenu de façon globale et même cross-média, m’a amenée à une réflexion autour du slow content.

Le slow content a toujours été en coulisses dans la façon dont nous abordons nos stratégies. C’est en quelque sorte le souffleur caché sous la scène du théâtre qui nous rappelle que, malgré notre enthousiasme et notre créativité parfois… culottée ? (oui, j’arrête), nous n’avons aucune volonté d’en faire trop. Nos actions sont mesurées et mesurables. Nous essayons le plus possible de mettre en place des choses qui permettent à nos clients de croître. Et lorsque les budgets de communication et de marketing ne sont pas les plus faciles à obtenir, jongler avec les ressources disponibles en maximisant les chances d’avoir de l’impact… c’est devenu tout un art.

Mais nous le savons, pour aider nos audiences, nos futurs et actuels clients, il est important de se décliner. Il faut se réinventer chaque minute pour que chaque support de communication bénéficie au mieux possible à notre client. Je vous invite à réécouter cette discussion avec Charlotte où elle nous explique comme il est intéressant de changer de ligne éditoriale selon son audience. Le plus important, c’est que même si nous nous adaptons entre nos audiences en nous basant sur les usages de chaque canal de diffusion (blog, newsletter, Instagram, LinkedIn, TikTok…), cela ne nous empêche pas d’être nous-mêmes.

Se décliner sans se déguiser.

S’il s’agit de se créer et de nourrir une identité de marque, j’ai réalisé qu’il suffisait de faire le parallèle avec sa propre personne. Non, je ne parle pas ici de personal branding, même s’il est bien probable que ma réflexion du jour puisse s’appliquer à ce besoin. Après tout, je suis bien mal placée pour dire qu’il ne faut pas travailler sa propre image de marque personnelle.

Chacun d’entre nous a sa propre personnalité. Nous avons nos goûts, nos valeurs, nos ambitions et nos aspirations. Pourtant, je suis certaine que vous ne vous comportez pas exactement de la même manière avec vos collègues, à table avec vos beaux-parents ou à la boulangerie pour commander une baguette de bain aux graines (ma préférée).

En marketing de contenu ou #contentmarketing, comme on dit sur la Toile, vous êtes vous-mêmes. En revanche, vous vous adaptez juste suffisamment pour vous intégrer au milieu où vous vous présentez à un instant T.

Ce sont bien toutes ces petites facettes de vous qui créent votre personnalité. Vous êtes toutes les facettes de votre marque que vous déclinez pour que votre audience fasse connaissance avec vous. Au bout de quelques rencontres, elle finira par se rappeler de vous et par parler de vous en disant : « Hm, c’est quoi son nom déjà ? … Ah oui ! ASSONANCE ! L’agence qui a du cul… du culot ! ».

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