Un ordinateur ne manque pas d’outils pour rédiger, éditeur, traitement de texte, et création de documents. Du bloc note jusque InDesign, il existe un très vaste panel de logiciels adaptés à tous les besoins. Au fur et à mesure des années, j’ai forgé mes propres exigences en ce qui concerne mes outils quotidiens. Pour la rédaction en particulier, je ne peux plus me passer de l’utilisation du Markdown. Conçu par le feu et regretté Aaron Swartz, c’est pour moi un langage de balisage incontournable.
Une simplicité enfantine
Le Markdown fait partie des langages de balisage léger. Vous l’avez sans doute déjà aperçu sans même vous en rendre compte. Il suffit de connaître quelques astuces pour s’y mettre immédiatement. Voici des exemples de balisages utilisés quotidiennement.
# Titre de niveau 1
## Titre de niveau 2
[Clique ici](http://www.masuperurl.com)
* Magnifique liste à puces 1
* Magnifique liste à puces 2
**Texte important qui sera mis en gras (balise <strong>)**
*Texte important auquel il faut faire attention (balise <em>)*
Je me rends d’ailleurs compte en rédigeant ce billet que WordPress comprend le Markdown.
Une syntaxe compréhensible par tous
Même si on se retrouve avec un fichier de texte rédigé en Markdown, il sera parfaitement lisible. Le Markdown est conçu de sorte à ce que les balises permettent de comprendre la structure de l’ensemble du contenu. C’est très graphique, et c’est particulièrement efficace.
C’est tellement basique, que j’archive personnellement l’ensemble de mes contenus rédigés ainsi. Mes fichiers sont on ne peut plus légers, et ils conservent tout de même les mises en forme, les liens, les tableaux, etc.
Une myriade d’outils pour rédacteurs basés sur le Markdown
Quotidiennement, j’utilise de mon côté le splendide iA Writer. Il y a dorénavant un site en version française que vous pouvez visiter pour vous faire une idée. iA Writer affirme être, sans exagérer, l’application la plus simple pour l’écriture. La plus simple oui, mais pas la plus dénuée de fonctionnalités ! Vraiment pensé pour ceux qui écrivent au kilomètre à longueur de journée, j’aime par exemple l’option qui permet de conserver la ligne en cours toujours au milieu de son écran. C’est un aspect ergonomique si bien pensé ! On a même le droit à une petite colorisation syntaxique fort agréable pour la relecture.


J’ai également entendu le plus grand bien de l’outil Ulysses.
Et ici, 👉 https://t.co/pBfn6CdCH2, un équivalent Linux que je vais m'empresser d'installer et de tester 😉#RedactionWeb https://t.co/ffcAV4qWwH
— Pauline Dewinter ⌨️ (@Webplume) January 21, 2019
Sur ma dernière (toute récente) installation de Sublime Text, j'utilise MarkdownEditing https://t.co/NaFsfCc4zj avec quelques réglages et le thème MonokaiC https://t.co/MBIH9o8jPM
— Julien Deneuville (@diije) January 21, 2019
Un matériau exportable en d’autres formats de fichiers
Le Markdown est parfaitement compréhensible par un humain, un programme, et il ne tolère aucune ambiguïté. Cela le rend particulièrement fiable pour générer des fichiers dans les formats PDF, HTML, et même docx (MS Word). Ainsi vous pouvez continuer de travailler en Markdown, sans pour autant être contraint par le fait que votre interlocuteur, client ou partenaire, utilise une autre solution d’édition de texte.
Convaincus ?